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La maturité digitale française en chiffres

En matière de transformation digitale, les entreprises françaises se caractérisent par une approche encore trop parcellaire. C’est le constat dressé par Accenture en passant au crible les 100 plus grandes entreprises françaises dans son « Digital Performance Index ». Cet index mesure la performance digitale des entreprises de manière exhaustive sur la base de 4 dimensions identifiées comme étant les principaux piliers d’une transformation digitale complète. Il révèle que la grande majorité de ces entreprises n’ont, à ce stade, digitalisé leur organisation que de manière limitée et inégale. Il y a clairement une distorsion entre les intentions et les pratiques, qui peuvent être illustrées en quelques chiffres clefs.

En matière de transformation digitale, les entreprises françaises se caractérisent par une approche encore trop parcellaire. C’est le constat dressé par Accenture en passant au crible les 100 plus grandes entreprises françaises dans son « Digital Performance Index ». Cet index mesure la performance digitale des entreprises de manière exhaustive sur la base de 4 dimensions identifiées comme étant les principaux piliers d’une transformation digitale complète. Il révèle que la grande majorité de ces entreprises n’ont, à ce stade, digitalisé leur organisation que de manière limitée et inégale. Il y a clairement une distorsion entre les intentions et les pratiques, qui peuvent être illustrées en quelques chiffres clefs.

Open innovation : beaucoup d’initiatives, peu de résultats

67% des entreprises affichent des initiatives d’Open Innovation, mais seulement 36% co-créent des solutions avec leurs fournisseurs de technologies. 76% des entreprises disent travailler avec des startups et des universités. En termes de résultats, seules 53% sont en mesure de présenter une production concrète. Si le vernis du numérique pouvait faire illusion il y a 10 ans, il n’est plus d’aucun secours dans la société “digitalisée” d’aujourd’hui !

Expérience client : inégale selon les canaux d’interactions

42% des entreprises affirment une volonté d’harmonisation de l’expérience client entre les canaux physiques et digitaux, mais dans les faits, seulement 25% proposent une expérience d’achat harmonisée entre tous ces canaux.

Les consommateurs sont aujourd’hui habitués à une expérience d’achat en ligne simple, rapide et efficace. Ils peuvent ainsi choisir parmi un catalogue de millions de produits, payer en quelques clics et recevoir leur commande le soir même. C’est devenu l’expérience d’achat de référence et ces derniers ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent obtenir le même niveau de services de tous leurs prestataires et à travers tous les canaux, y compris physiques.

Après le « tout digital », le « phygital » est aujourd’hui devenu le nouveau graal. Cependant, pour la plupart des entreprises, il n’a pas dépassé le stade du néologisme.

Social média : peu de dirigeants d’influence

58% des sociétés sont actives sur les réseaux sociaux au niveau du comité exécutif, mais seuls 30% des dirigeants peuvent être considérés comme de véritables influenceurs. Incarner une présence sur les médias sociaux à travers la figure du dirigeant est une mesure de court terme qui offre aujourd’hui de nombreux avantages : visibilité, vision, retombées presse…

Gouvernance : le digital pas encore au niveau

On compte un Chief Digital Officer (ou tout autre acronyme recouvrant une responsabilité transverse sur le digital) au niveau du comité exécutif dans seulement 22% des entreprises. Alors que l’unification d’une stratégie numérique globale est un enjeu majeur, la faiblesse décisionnaire des équipes dédiées pèse sur la cohérence et la vitesse de transformation.

Stratégie : des intentions, mais des moyens limités

Alors que 85% des entreprises mettent en avant une stratégie digitale, 26% y attachent un budget et un chiffrage précis. Ce chiffre éloquent offre une bonne conclusion. Dans l’ensemble, les entreprises françaises sont trop focalisées sur une transformation numérique soit superficielle soit trop limitée. L’enjeu aujourd’hui est de l’intégrer au cœur du management, des processus et des budgets. Il n’est plus temps en 2016 de traiter le digital comme une option.